mardi 16 février 2010

Exutoire momentanné

15 février 2010. Je mets de l'ordre. Du moins j'essaie. J'ai du temps. Je le prends. J'écoute de la musique médiévale. Des Troubadours. Je pense et j'y re-pense. A mes listes: Des non-dits, Des silences, Il faut que je dise, Et re-dise, Je sais pas, Je sais, J'évite les réponses, Les phrases qui me remettront les pieds sur cette terre gelée.
C'est le bordel. Des mots. Des obligations. Des vides. Des pauses. Des choix à faire, des décisions à prendre. C'est le GROS bordel.
Autour de moi, ça bouge. Ça s'actionne. Ça fait du bruit. Ça rit. Ça vit. Ça pleure.Ça s'embrasse. Ça projette.
19h33. Je retarde d'une minute je crois. C'est pas grave. 60 secondes de retard sur cet "autour de moi". Normal que ÇA, soit juste autour de moi. Putain ça craint. Du boudin. Et du boursin.
J'ai fait du ménage. Des assiètes propres, des fourchettes luisantes, le sol propre. J'ai fait du ménage. Des personnes que j'ai éloignées. Des vies qui ne seront plus que croisées. Des limites tracées. Mes contours plus prononcés. Je crois. Je sais pas. En même temps, il y a toujours ce va-et-vient qui m'emmerde, qui m'occupe l'esprit, qui me fait rire et pleurer. Âme sensible qui ne s'abstient pas. Faudra revenir sur les limites ( 1er mandement de la liste ).
Et merde......je ne suis pas tirée d'affaire.
19h44, je suis lente. Je cherche mes mots. Le retard s'accumule.


CHAOS 1. Mot emprunté au latin classique chaos, lui même issu du grec ancien χάος, khaos qui désigne, dans la Genèse, l'état du monde (aussi appelé tohu-bohu en hébreu) avant sa création par Dieu.

C'est un vain début. Dieu, La genèse...encore et toujours. Patience Clarita. Je continue.

CHAOS 2. Dans la théologie païenne, confusion générale des éléments avant leur séparation et leur arrangement pour former le monde. 

Je préfère. Veine Païenne. Donc le chaos comme commencement. Une confusion, certes. Mais pour atteindre un arrangement, euh...musical c'est possible? Je ne prétendrais pas vouloir former le monde, peut-être juste éclairer le mien. L'ironie du sort est de s'appeler Claire. Douce ironie. Rire un peu jaunit..

Bref, Blaise de son petit nom Pascal a dit un jour, comme ça, sûrement par ennui existenciel :
"Il y a un chaos infini qui les sépare."
(J'avoue j'ai cherché dans un de mes vieux cahiers perdus au fond de mes valises.) Maintenant que jai retrouvé cette citation, comment dire.... ça m'agace! Voilà, ça m'énerve ce genre de phrase facile à formuler. Et surtout facile à copier bêtement sur un cahier. Mais comment on fait? Comment on fait pour sortir du chaos? Comment on fait pour l'accepter? Comment on fait pour arrêter les séparations? Comment on fait pour se déChaotiquer? Sans blague Blaise! Oh! tu en as d'autres des comme ça? (Oui, sûre que oui...) Juste un infini petit chaos de rien du tout! Dis-moi, ya moyen de trouver un arrangement? Faut que je parle avec ce Tohu-Bohu, cest ça?? Dis-moi?
Allez, viens petit chaos, On va communiquer, ça te dit? Tu vas m'expliquer, et puis j'en ferai de même. Comme dans les vraies histoires d'amour, made in Hollywood: on va causer, puis se fâcher, le temps de quelques plans de caméra, et tout s'arrangera avec un Happy End : Ils furent heureux... et pas beaucoup d'enfants (époque moderne: nombre d'enfants moyen par couples 1,9. Source Insee, recensement 2005).


20h28. J'ai pas fini. Encore une chose non-approfondie. La substance matérielle de la chose. Du chaos. Juste senti. Je n'ai pas plongé mes doigt à l'intérieur. Je me suis distraite avec une cigarette, et quelques mots échangés avec celui qui partage le confort du canapé. Apparemment on rentre dans l'ère adulte tous les deux. Perso, j'ai pas trop envie. J'ai même un peu peur. Vous voulez pas reprendre le jeu des cow-boys et des indiens? Ou même jouer au docteur? Comme ça, innocemment! Vous voulez pas qu'on arrête ce sérieux et qu'on reprenne les fous rires?
C'est ça le bordel. La vie adulte. Toutes ces choses qui nous éloignent de nous. Ces rêves laissés en chemin. Ces rires alcoolisés. Ces relations humaines réduites à  un coït, ces amitiés oubliées, cette nostalgie qui d'un coup donne la flegme, ces gueules de bois insupportables, ces conséquences qui montrent le côté obscur de la force. Putain ça craint. Du boudin. Et du boursin. Je vieillis.
Et dis-moi, chaos-à-la-con, tu veux pas me lâcher la grappe? Juste quelques minutes. Ou ch'ais pas moi, fais toi plus petit. Plus mignon. Plus sage. Au fond, le problème c'est juste que tu pèses trop lourd pour mes os.
Eh! Je sais! Une idée.. et si tu faisais un régime? Tu dois avoir une petite surcharge pondérale. C'est pas grave, écoute : Moins de listes grasses, moins de pressions alcoolisées, et plus d'exercices fruits-frais-du-jour! Allez, essaie, après tu craindras seulement de l'ananas! Ça serait déjà plus ChaoExotique...
21h16. Fin. Je retourne à mes cigarettes en paix. Saperlipopette!

lundi 8 février 2010

Eso no Se paRa, himno Para ellos Y yo.

Ellos,


Me diBujan, me LLaman, me Sueñan, me EmpujaN, me Besan, me Tocan, me Aprietan, me Humillan, me AbanDonan, me Ignoran, me aMan, me salVan, me Dan, me Dejan, me Cantan, me Abrazan, me ConsolaN, me aniMan, me Tranquilizan, me Odian, me DesnuDan


Yo,


pido más, pido menos, me agarro, me engancho, abandono, olvido, dejo, vuelvo, hablo, o no hablo, les miro, observo, peleo, juego, dibujo, empujo más fuerte, abrazo más fuerte, leo, me evado, finjo ando, escucho, me anulo, imagino, y fumo.

A veces, Me río,,,,,,,,,,,,,,,,, tan lejos estamos.
A veces, Me río,,,,,,,,,,,,,,,,, no me afecta.
A veces, Me río,,,,,,,,,,,,,,,,, si supierais.
A veces, Me río,,,,,,,,,,,,,,,,, y me enfado.
A veces, Me río,,,,,,,,,,,,,,,,, y me pregunto,,,,,,,,,,,,,, ¿y eso?

Me río, es mi arma, mi desprecio, mi alegría, mi ironía, mi sarcasmo, mi defensa, mi agresividad, mi seducción, mi rabia, mi mascara, mi sinceridad, mi tristeza, mi rareza.

La risa mía. No se borra, no se quita.


Ellos,


Me miran. El culo, los labios, las curvas, Los ojos.


Yo,


Les miro. El culo, Las manOs, la miRada, los Hombros, las arrugas, la tripa.


Ellos,


Me deSean. Fantasías reunidas. Otra.


Yo,


Les deseo. Fantasías Oníricas. Otros. Otro.


Ellos,


Me entienden A Rachas. Buenas o malas. Mientras me desean,,,,,,,, el tiempo corre. Y cositas más.


Yo,


me fabricO mi telaraña, con puerTa de saLida. Les deseo. Les entiendo y me canso. ya no Entiendo. cOrro. y cositas más.


Ellos y Yo.


¿Él?


Silencio. Escalofrío. Aún no le percibo.Esbozos en el aire. Sensación fría. Manos Calientes. CuerPo ardiendo. No me quedan piernas. Silencio. No corro.


Pero cositas más,,,,,,,,, quizás.

dimanche 24 janvier 2010

dimanche 17 janvier 2010

Perdida entre copas y risas
Perdida entre gente y gente
Perdida entre lo nuevo y lo conocido
Perdida entre tantos cambios
Perdida entre miradas y huidas
Perdida
Y emocionada.
Para bien o para mal.
Más que nunca viva, y presente.
Sencillamente con el aqui y ahora.
Respirando.
Lo que me queda, la respiración,
La ilusión de lo que hay,o
La desilusión de lo que no hay.
Sea lo que sea, está.
Ni más ni menos.

A veces, asustada, descolocada, agradecida, amorosa, rabiosa,
pero más unida a lo que me rodea.

Mil lagrimas, mil gracias, mil abrazos, mil besos
nunca dados,
guardados,
reprimidos,
bloqueados,
suspirados,
deseados,
temidos,
Mil lagrimas, mil gracias, mil abrazos, mil besos
sentidos.
Vividos,
respirados,
dados.
Mil lagrimas, mil gracias, mil abrazos, mil besos
esbozos,
de lo que saldrá, un día,
espontaneidad querida,
fanteseada,
por fin hecha realidad.
Si ya me doy cuenta,
SienTo y AmO.

Mil lagrimas, mil gracias, mil abrazos, mil besos,
Mi España querida,
Mi gentuza amorosa,
Mi riqueza,
Mi caña preferida,
Mi copa garafona
Mi aire,
Mi gaviota made in la paNtoja,
Mi reína,
Mi preciosa,
Mi desesperada,
mi geniosa,
mi libre patría del corazón
Mi sin vivir,
mi ni hora,
mi locura,
mi cura,
mi frenesia,
mi colonia.

Mil lagrimas, mil gracias, mil abrazos, mil besos.
Lágrima,
Gracias
Besos.
Mil.
Sin Bandera, sin opinion, sin na de na.
Con to de to.
Lágrima,
Gracias
Besos.
Mil.
Vida mia.
Vida vuelTa.
Vida en tieRRa desconocida.
Vida. Oliendo a vida.

Entre soledad y sociabilidad,
Polaridades mis amores.

En passant
Mil lagrimas, mil gracias, mil abrazos, mil besos.

samedi 9 janvier 2010

lundi 4 janvier 2010

PieAndo

éClairer, le trou - la fente - le vide - le pubis, le pied-à-terre ferme.
éClairer la force invisible au pied-nu